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• 15 mois.
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Un trimestre de passé, déjà, depuis ta première bougie. Cinq, depuis que l'on te posait sur moi pour la première fois. Nous avons passé plusieurs dizaines de minutes à regarder tes photos, une nuit passée, avec ton Papa. À se souvenir comment c'était, comment tu étais. Toi si fragile, si douce et paisible, depuis ta naissance. Un flashback à travers les semaines et les mois, qui nous a rappelé à quel point le temps n'est qu'un sablier. Qui s'égraine trop vite et nous glisse entre les doigts, qui trouve toujours une faille, une sortie. On a souri en se souvenant certaines anecdotes, on a été ému en revivant des instants précis. On a tenté de clarifier le brouillard des souvenirs, grâce à tous ces clichés et vidéos qui nous aident à dissiper le voile vaporeux qui marque le passé. 15 mois, et l'on à réalisé à quel point le cerveau humain est formaté à vivre dans le présent, car ce qui est derrière nous devient vite flou. Mais c'est alors avec une tendresse infinie et un regard émerveillé que seuls les parents connaissent, que nous avons redécouvert tes formes de bébé. Celles frêles et non adipeuses de ta venue au monde, jusqu'à les voir évoluer au fil des mois toutes rondes, avant de réaliser que ton statut de petite fille commence à les effacer une nouvelle fois. On a replongé dans tes premiers bains, tes regards hasardeux au monde, tes gestes désarticulés que l'on prenait pour une prouesse extraordinaire, tes premiers sourires qui ont marqué nos coeurs au fer rouge. Ma toute petite, nous sommes tellement fiers de toi, de ce que tu as apporté dans nos vies en 15 mois, de ce rôle de parent que tu nous as fait endosser. Fiers surtout de celle que tu as toujours été, celle que tu es et celle que tu deviens. Les trois prochains mois à tes côtés promettent encore tant de jolies choses, de découvertes et de nouveautés. Qu'allons - nous vivre jusqu'à ta nouvelle demie - année ? Une chose est sûre ma Lou, c'est qu'après celle - ci, ton rôle de grande soeur t'attend. Si tu savais comme j'ai confiance en toi pour le remplir à la perfection, même si, définitivement, tu ne seras plus cette toute petite de 2,560kg qui était pourtant là hier, sur mon coeur.
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Moulding the next generation is hard work.
For your child/children to be great, YOU have to become great too.
Children learn from seeing and copying behaviours. Become the great person you want your child to become.
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• De douces journées.
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Et après la tempête, revient le soleil... Nos mauvais jours, et surtout mauvaises nuits, semblent derrière nous jusqu'à la prochaine vague. Un cap qui n'a pas été facile à passer, même si nous savions que les choses finiraient par se tasser. On a tenu bon tous les trois, malgré l'accablante fatigue qui nous submergeait, entre les nuits courtes, les réveils nocturnes, l'humeur maussade et la grossesse. Notre petite fille semblait avoir mal, avoir peur également, traverser un moment délicat dans son évolution. Alors que l'on aurait pu la laisser pleurer pour s'endormir selon certains, nous avons préféré prendre le temps de la bercer, lui parler, se promener afin qu'elle entre dans le sommeil paisiblement et sans stress, détendue. Là où j'ai entendu qu'il faudrait la laisser, la nuit lorsqu'elle se réveille en hurlant et pointe la porte du doigt, nous avons choisi de l'accompagner dans sa demande afin de la rassurer. Il est évident qu'être éveillé une heure ou deux en pleine nuit n'est pas la solution de facilité, c'est même vraiment dur, mais c'est l'option la plus respectable pour notre Lou. Car après avoir joué, s'être câlinés, lu des histoires, elle finissait par retrouver tranquillement le sommeil, confortablement installée entre son papa et moi. Quelques semaines qui ont mis nos nerfs à rude épreuve, mais nous avons gardé à l'esprit pour quelle raison nous faisions tout ça, pourquoi nous ferions tout pour qu'elle, elle aille bien, quitte à s'oublier un peu. Un temps. Et aujourd'hui, les rayons du soleil ont percé les nuages, après une traversée mouvementée d'un ciel orageux. Les angoisses et bobos se sont fait la malle, emportant avec eux les pleurs, les réveils et les levers aux aurores. Nous revoilà dans notre quotidien doux et coloré, rempli de rires, avec un compteur de fatigue proche de zéro et des nuits réparatrices pour tout le monde. Il suffisait de serrer les dents et d'attendre pour repartir de plus belle. C'est finalement un des mantras que chaque maman, chaque couple, devrait garder en tête : Patience, tout finit par passer.
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• Un monde sans brutalité.
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Hier, la France a officiellement interdit la fessée, protégeant les enfants d'une des violence éducative les plus courante. À l'heure où l'on dénonce pourtant les hommes battant leur femme, les enfants se frappant dans la cour de récréation et les adolescents se tabassant dans la rue, on accepte et trouve normal qu'un adulte lève la main sur un enfant. Sous prétexte qu'il est un enfant, justement, et qu'il se doit d'être éduqué, apprendre les bonnes manières ou ne pas dépasser les limites. Par ces mêmes adultes qui s'indignent, en toute logique, que la violence ne résout rien. Dans combien de discussions entendons - nous encore qu'une bonne fessée n'a jamais tué personne ? C'est faux ! La fessée est une violence et la violence tue chaque jour, partout dans le monde. La fessée n'est pas un petit geste, c'est une brutalité, une humiliation, d'une personne sensée aimer et protéger, non pas frapper. Puisse cette décision faire changer les esprits, faire ouvrir les yeux sur les violences éducatives, physiques et morales, que nous infligeons à nos enfants, car elles sont encore trop présentes.
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Pour toi ma Lou, pour toi ma deuxième fille, pour toi petit voisin, pour toi l'inconnu, pour toi qui pleure sous les coups de tes parents, j'ai rêvé d'un monde où tu serai libre de t'exprimer, où les mains ne serviraient qu'aux caresses et non à faire du mal, où les mots des autres te valoriseraient plutôt que de te blesser. Aujourd'hui, j'y crois un peu plus. Pour les générations à venir, pour les enfants français, pour les enfants du monde entier.
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• Il y a une maison dans ma maman.
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À l'entrée dans le sixième mois, nous réalisons que le compte à rebours est définitivement lancé. Il nous reste tout au plus quatre mois avant d'accueillir notre deuxième fille, trois si elle se décide en avance comme sa prédécesseuse Lou. Nous n'avons toujours rien préparé, tout au plus commencé à réfléchir et mûrir une organisation. Malgré tout, nous pensons au maximum à la grande soeur en devenir et nous tentons, de manière ludique, de la préparer à ce qui attend notre famille. Difficile de dire si ce petit être réalise ce qui se prépare, en tout cas nous lui en parlons. Régulièrement sans pour autant que ça soit quotidien, ni trop redondant pour elle. Elle est très attentive à ce que nous lui expliquons, aux lectures que nous lui proposons, aux bébés que nous cottoyons et qu'elle admire avec tendresse. Son comportement change également en ce moment. Ses difficultés de sommeil mises à part, elle est très demandeuse de câlins, et réclame mes bras et mon contact très régulièrement, même si elle continue à développer son indépendance, paradoxalement. Elle me grimpe littéralement dessus jusqu'à parvenir au plus proche de mon cou et de mon coeur, où elle se love et attend des caresses. Ce n'est pas toujours évident à gérer, mais je profite mille fois de ces moments et lui offre toute l'attention et le réconfort qu'elle demande. Elle remplit ses réserves, fait le plein et je suis prête à lui en donner d'avantage encore, malgré l'énergie que cela me demande parfois. Le Papa se montre plus présent que jamais également, comprenant le tournant qui arrive et tout ce qui se joue actuellement. Nous savons que ce n'est pas le moment de flancher, que tous les efforts que nous demande notre petite fée en ce moment seront récompensés, par une petite fille épanouie, rassurée. Et ainsi une grande soeur compréhensive, nous l'espérons. On continue notre petit bonhomme de chemin, tous les trois, à préparer nos corps et nos esprits au chamboulement à venir. Il reste tout au plus quatre petits mois... et quand je regarde notre petite tête blonde qui grandit à une vitesse folle, je réalise que finalement, sa petite soeur sera là demain...
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• Prendre ta peine.
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Avez - vous déjà connu ce genre de moments, où vous étiez en gros chagrin, en train de pleurer, seul ? Suite à une dispute avec votre conjoint, vos parents, des amis ? Que la personne même qui vous ait fait pleurer, le sache, vous voit parfois également, et vous laisse malgré tout seul dans votre détresse ? On a tous connu une situation comme ça, plus d'une fois j'imagine. Vous souvenez - vous seulement de l'état de désespoir dans lequel vous vous trouviez alors ? Peut être vous êtes vous dit combien tout le monde se fichait de vos larmes ? Vous avez pu penser que vous ne comptiez pas ? Peut être même qu'après tout, vous méritez qu'on vous laisse tomber, qu'on ne fasse pas attention à vous ? Votre coeur a du se serrer si fort que respirer vous a été difficile, et ça vous a fait mal. Profondément. D'avoir ce sentiment d'être inexistant et invisible dans un instant où vous auriez tant eu besoin qu'on vous montre que vous n'étiez pas seul. Même sans pouvoir faire cesser vos larmes, juste vous prendre dans les bras, vous apporter soutien et réconfort, une présence, une épaule. Moi, je me souviens, je sais à quel point c'est douloureux. Je sais également qu'un état pareil ne s'efface pas juste après avoir essuyé nos joues. Que la douleur et la tristesse perdure en phase avec nos yeux bouffis et notre coeur serré. Alors jamais, ô grand jamais, je ne pourrai faire subir ça à ma fille. Jamais je ne la laisserai pleurer. Lui infliger ça volontairement serait pour moi une torture. Impossible de lui faire croire de telles atrocités, qu'elle puisse se sentir si mal, seule et démunie. Quoi qu'il en coûte, ses pleurs seront toujours écoutés et reconnus, je serai toujours là, près d'elle, pour la consoler, afin que jamais elle n'ait à subir une telle détresse émotionnelle. Personne ne supporte ces moments douloureux. Pourquoi nos enfants le devraient - ils ?
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Mums ,never underestimate the power of your brain. Feed it with goodness. Exercise it and make sure you maintain it.
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♥️ Allen wunderbaren Mamas auf dieser Welt einen schönen, glücklichen und wundervollen Muttertag ♥️ ihr seid großartig
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